Actualités & RDV

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Les itinéraires et Petites Visites Guidées d’Ain Chock, proposées par Flore Grassiot, conçues avec un groupe d’habitants et de jeunes chercheurs en 2018, seront présentées au Musée Collectif de l’Atelier de l’Observatoire, implanté dans l’ex Parc Yasmina, l’actuel Parc de la Ligue Arabe à Casablanca. Notre démarche sera exposée parmi 15 projets menés pendant 4 ans dans différents quartiers de la ville. À la recherche de la mémoire oubliée des quartiers Casablancais est la deuxième exposition du Musée Collectif au parc de la ligue arabe.
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’20 secondes pour un arbre’BERPIZTU / LA MAISON, du 13 septembre au 12 novembre 2021 en ligne* & sur le site de la Communauté d’Agglomération du Pays Basque de Mauléon-Licharre. Installations dans l’espace public, pièce sonore diffusée sous un arbre, portraits radios et capsules vidéos, échanges avec les agents de la CAPB et des élus autour de la multitude d’univers déployés par LA MAISON, la structure artistique de François Loustau, commissaire d’expositions.  

BERPIZTU est un programme inédit déployé sur 5 sites du territoire, conçu et coordonné par Alban Morlot, responsable des arts visuels à la CAPB. François Loustau / LA MAISON a été retenu aux côtés de 4 autres acteurs culturels.

Notre proposition est de présenter les projets de LA MAISON depuis la multiplicité des points de vues et des formes de collaborations passées et actuelles, en donnant des clefs de compréhensions thématiques et progressives durant 2 mois. L’occasion d’aborder les questions de positionnements artistiques, de médiation et de politiques culturelles. Cette série d’entretiens vidéos et audios menés avec une quinzaine de personnages** choisis par François Loustau nous plonge dans leurs univers, leurs singularités, leurs actions, les expositions, les performances, les projets communs et surtout dans les processus de travail à l’œuvre.

** artistes, musiciens, médiateurs, acteurs culturels, directeurs artistiques, ex-élu à la culture, citoyens impliqués dans des projets.. étc-

Les portraits-vidéos seront diffusés en interne aux agents de la CAPB -sous forme de notes de services par mail via l’intranet- et présentés chaque semaine par François à la fin de leur réunion hebdomadaire, suivi d’un échange. La pièce sonore -alternant des extraits d’entretiens et des sons de concerts programmés par LA MAISON– est diffusée dans l’arbre au centre de l’espace public partagé entre les salariés de l’agglo. et d’autres services accueillant du public (dont une médiathèque, une école de danse et une école de musique).

Conception de l’exposition, scénographie, médiation, entretiens audios & vidéos, montages & pièces sonores : Flore Grassiot avec François Loustau & Juan Azpitarte.

En collaboration avec Mikel Etxebarria / RADIO KULTURA.* les portraits sont mis en ligne à mesure de l’avancement du projet, à écouter ici:

> https://www.radiokultura.eus/ >

20″ pour un arbre #1 : une table ronde se cache derrière cet arbre.. un projet de dialogue entre des artistes contemporains, des élus et le public (..)

> lien vers la table ronde en ligne >

Une seconde table ronde radio avec Radio Kultura est prévue in-situ à la fin du projet, l’occasion de partager les perceptions et retours d’expérience des agents, élus, usagers de l’espace public avec l’équipe artistique et le responsable du programme. L’objectif annoncé étant de poursuivre les échanges bien au-delà du temps de « l’exposition », générer du dialogue, du débat, imaginer de nouveaux projets sur le territoire et d’autres formes de collaborations potentielles.

> http://la-maison.org/ >

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Strasbourg, du 8 au 24 Octobre 2020 au Syndicat Potentiel, dans le cadre des journées de l’architecture : installations et rencontres* autour des dispositifs de réciprocité bricolés au fil des années par le collectif TOPOI et les citoyens impliqués dans nos actions urbaines. Ces interfaces d’échanges seront réactivées dans l’espace du Syndicat Potentiel. Elles seront présentées en parallèle comme des objets-traces archéologiques de nos projets, remis en scène pour l’occasion. Les contenus seront considérés comme des matériaux à ré-agencer le temps de l’exposition, pour un récit transversal de nos parcours.

* Installations croisées et rencontres publiques au SYNDICAT POTENTIEL le 8 octobre à 19h en dialogue avec le collectif HORIZOME.

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Les faux-guides Laila Hida & Flore Grassiot – Juillet 2020, notre article est désormais en ligne, publié par L’Antiatlas des Frontières, le journal #4 : « Cartographies alternatives ». Merci à Jean Cristofol & Anna Guilló pour le suivi et à Thierry Fournier pour l’interface « paysage » (à ouvrir sur écran d’ordinateur et non sur smartphone pour une lecture textuelle et iconographique non linéaire) > https://www.antiatlas-journal.net/04-les-faux-guides/

Les faux-guides Laila Hida & Flore Grassiot – Marrakech – mars à décembre 2019 sessions #2 à #7 : suite des entretiens cartographiés menés dans le cadre d’une recherche-action sur l’univers polémique et conflictuel des faux guides peuplant la médina de Marrakech. Considérés comme illégaux, ces guides officieux réadaptent constamment leurs tactiques de survie, proposant des formes de négociations informelles qui transgressent notre appréhension de l’espace public. Mais que se passe-t-il si les règles du jeu sont réinventées avec eux et des contributeurs impliqués ? Ce projet fait partie de Boulevard de la Résistance, un programme d’actions urbaines, de performances et d’installations dans l’espace public conçu et dirigé par Laila Hida (artiste et fondatrice du 18 Derb El Ferrane) en collaboration avec d’autres intervenants.

Lien vers l’article en ligne publié dans le CHERGUI #1/ Boulevard de la résistance

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Jeudi 16 mai 2019 à 18h, l’Association Périscope et Antoine Mialon proposent une traversée urbaine sur les questions liées au nouveau Cluster Universitaire Grand Paris et de ses connexions possibles avec la ville d’Aubervilliers. Les paysages urbains ont été profondément transformés en quelques mois, il sera intéressant de partager au cours d’un débriefing cartographique nos impressions. L’atelier est organisé en partenariat avec Vivre Aubervilliers et porte plus particulièrement sur les engagements concernant le volet l’espace public et le cadre de vie. Le but de cette action est de constituer un document carto-photographique collectif retranscrivant les savoirs habitants sur les questions de la mobilité et de la circulation douce. A votre arrivée un itinéraire vous sera transmis selon votre moyen de déplacement, durée prévue : 1h30.

Lien vers le site de Fantasmagoria/Periscope (Antoine Mialon)

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La Plaine St Denis (93), le 19 mars 2019, RDV à partir de 17h pour le vernissage de l’exposition Fantasmagoria, à la Maison des Sciences de l’Homme de Paris-Nord, Exposition du 19 mars au 28 mai 2019, de 8h30 à 17h du lundi au vendredi, entrée libre.

Plus d’informations sur le site du projet.

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Symposium MTN/Qanat_Geographies of the commons_roundtable – RDV vendredi 15 mars 2019 – pour une cartographie performée avec Laila Hida et des discussions croisées modérées par Francesca Masoero, de 16h à 18h au 18 Derb El Ferrane à Marrakech >> Lien vers la page FB des rencontres >> 

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Les faux-guides – Laila Hida & Flore Grassiot – Marrakech – Janvier/Février 2019 session #1: premières amorces d’un projet entrant dans le cadre de Boulevard de la Résistance, un programme d’actions urbaines, de performances et d’installations dans l’espace public conçu et dirigé par Laila Hida (artiste et fondatrice du 18 Derb El Ferrane) en collaboration avec d’autres intervenants. Une première étape du projet apparait dans le CHERGUI #001, le journal auto-édité par LE 18, sous la forme d’un texte et d’une mind-map.

(..) Cette première série d’images de pensée* révèle la complexité des contraintes et des enjeux en présence, elle appelle à une lecture active et forcément non linéaire du contexte et des intentions de départ. A chacun d’en réinterpréter les signes, d’implémenter les contenus. (..) Il s’agit d’une plongée dans l’envers du décor, jour après jour, s’inscrivent et se croisent nos interrogations, nos doutes, nos directions, des types de flèches différenciés, des traits continus ou discontinus, des ensembles et autres intersections. Ce travail de cartographies nous permet de décortiquer peu à peu les jeux de micro-relations préexistantes; ceux formant des systèmes immuables et ceux en mouvement constant.(..) Cartographier devient un acte performatif, qui nous oblige à énoncer en les dessinant le cheminement de nos pensées. Il nous permet de dépasser les évidences, les apparences, les certitudes, les inévitables préjugés et autres attendus sur les faux guides tout en ayant conscience d’avancer en terrain miné.(..) Ce qui relie nos démarches pourrait dans un premier temps se résumer par la prise en compte et le détournement des contextes urbains, les mises en jeu des situations spécifiques, paradoxales et ultra-locales, la reconnaissance et le renversement des rôles joués par les différents protagonistes impliqués, par des actions collectives dans l’espace public et/ou « des dispositifs de réciprocités ». Mais au-delà de ce qui nous rapproche, c’est aussi ce qui nous démultiplie, ce qui apparait comme des points d’entrées complémentaires qui nous porte tout autant, dans les potentialités à venir. (..) Flore Grassiot, Les faux-guides, extrait du texte d’amorce #1, févr. 2019.

« La culture des faux guides a fini par imprégner la culture locale, il existe une certaine psychose autour d’eux, une appréhension, un rejet a priori, générant des tensions de tous les côtés. Prédominent les rapports de méfiances, de défiances d’où les attitudes adoptées, influencées par le jeu des relations tissées entre les différents protagonistes (les guides, les touristes, les habitants & finalement tous les autres acteurs impliqués comme les professionnels du tourisme). (..) On vit dans une société de paradoxes et contradictoire, ce qui engendre tout un ensemble de tactiques de survie, en réaction, la population exclue crée des poches de résistances. (..) » Laila Hida -extrait d’entretiens préalables, série #1, janvier 2019.

« Rester fluctuant comme l’est l’informel » L.H.

* Les « images de pensée » font référence au titre d’un ouvrage de Marie-Haude Caraes et Nicole Marchand-Zanartu.

Lien vers le site de Boulevard de la résistance

Lien vers l’article publié dans le Chergui #1, Janvier 2019

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Marrakech, le 12 décembre 2018, au 18, Derb El Ferrane, réactivation de la carte collective réalisée pour QANAT : Performing change from the margins dans le cadre de la visite d’un groupe d’une quarantaine de participants du programme African Crossroads.

QANAT : Performing change from the margins à Marrakech du 21 au 25 nov. 2018 au 18, Derb El Ferrane : rencontres, workshops, talks, projections et installations ouvertes au public. Participation à la co-programmation : format des rencontres, propositions méthodologiques, dispositifs et scénographie. Un projet initié et conçu par Francesca Masoero / LE 18 en dialogue avec Heidi Vogels / DutchCulture | TransArtists.

Déployé sur cinq jours au 18 (Marrakech) en novembre 2018, QANAT : PERFORMING CHANGE FROM THE MARGINS réunit des artistes, des architectes, des acteurs culturels, des chercheurs et des militants, engagés à travers diverses pratiques, sur les politiques et les poétiques de l’eau en particulier et des biens communs en général au Maroc, pour créer un espace temporaire de rencontre et de pensée critique collective, un temps d’échanges et de propositions permettant la circulation et l’enrichissement mutuel des connaissances, des récits subalternes et des visions radicales, issues des recherches, projets et luttes menés par chacun.

En dialogue avec les habitants et via un format expérimental, collaboratif et dialogique, les cinq jours sont aussi conçus comme un moment de réflexion active sur la relation entre démarches culturelles et artistiques, pratiques activistes et d’autres formes d’engagement social. A travers des échanges informels, des conversations publiques, des séances communes de cuisine, de lectures et de projections, des interventions collectives dans l’espace public et la création d’une cartographie commune, nous engagerons des questions méthodologiques et stratégiques liées aux différentes formes de résistance à l’enfermement des biens communs, visant à répertorier et tester ensemble des modalités d’intervention fondées sur des méthodes à la fois contextuelles et transdisciplinaires.

Textes, programmation, invitation : Francesca Masoero / LE 18

Lien vers le site web du 18, Derb El Ferrane

Lien vers le programme en ligne

Lien vers la page FB de l’évènement

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Casablanca, Hay Mohammedi, le 15 nov. 2018 : RDV sur le toit de l’association Initiative Urbaine à partir de 17h, sous la Serre de l’Atelier de l’Observatoire pour une soirée dédiée aux restitutions d’ateliers menés à Ain Chock. L’occasion de vous présenter les Petites Visites Guidées conçues avec un vingtaine de contributeurs* (habitants du quartier et étudiants-chercheurs venus d’ailleurs) impliqués dans la démarche; réunis chaque semaine au printemps autour de cartographies collectives et de la méthode des itinéraires empruntée à Jean-Yves Petiteau, sociologue et réinterprétée pour l’occasion. Au plaisir de vous retrouver sous la Serre jeudi soir en présence d’une partie du groupe. *Fatiha Rahi, Saad Botraby, Youssef Fiach, Ayoub Imitik, Moad Mawjoud, Abir Rahi, Abdelwahab Hari, Youssef Maftah, Hamza Diyani, Moncef Dolta, Salahdine Harda, Taha Dalta, Ilyas Habibeddine, Adil Gharifi, Rabie Rahi, Majdouline Rahi, Amina Fariji habitant.e.s de Ain Chock et Salma Khoudmi, Chaimae Charifi, Yasmine Charif d’Ouazzane, Fayçal Bentaha, Aboubakr Elabadi, étudiant.e.s & jeunes chercheurs.

Page-fb de l’évènement

Page-fb des Petites Visites Guidées conçues pour les Journées du Patrimoine 2018

Page-archives du projet

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Aubervilliers (93) le 10 nov. 2018 de 11h à 20h place de la Mairie : Notre voix dans le Grand-Aubervilliers : Antoine Mialon co-organise avec l’association Périscope et APPUII, une journée de rencontres autour des transformations sociales et urbaines à Aubervilliers. A partir de 11h : Ma ville est un monde : Aubervilliers dans le phénomène de métropolisation, intervenants : Agnès Deboulet (Paris 8, LAVUE) : La métropolisation un phénomène mondial; Boris Lebeau (Laboratoire Pléiade) : Enjeux métropolitains pour Paris et Antoine Mialon (collectif TOPOI) : Cartographies des projets à Aubervilliers. Repas, ateliers et tables rondes : 1 – METROPOLIS – la place de l’expertise citoyenne et habitante dans les grands projets urbains – 2 – LE DROIT A LA VILLE – quelle ville pour quels habitants? – 3 – DAME NATURE DANS LES BRAS DU COLOSSE URBAIN – écosystèmes urbains – 4 – LES ESPACES DU COMMUN – à travers la notion de tiers lieux et des espaces partagés –

Plus d’infos sur le site du Laboratoire des Fantasmes Urbains

Page FB du projet > & > Album FB

page-archives du projet

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Goussainville (95) le 22 sept. 2018 : Journée de restitution publique, salle des associations, place Hyacinthe Drujon – Dans le cadre de l’étude de faisabilité menée par les 3 équipes lauréates d’EUROPAN 13 associées en collectif (thématique « la ville adaptable »). TOPOI a conçu et coordonné les dispositifs participatifs de la première phase. Nous avons proposé une méthodologie singulière, inclusive et adaptée aux multi-contraintes en présence et ouvert la réflexion sur trois différentes échelles d’interventions. La démarche s’est tournée vers une mise en commun des savoirs, des expertises croisées, un implication active et réactive des habitants du Vieux Pays, de l’équipe de maitrise d’œuvre associée, de la maitrise d’ouvrage et des services techniques concernés. Cette journée représente le cinquième dispositif mis en place. Elle permettra de restituer publiquement l’ensemble de la démarche participative, creuser les questionnements, ouvrir encore le débat, aller plus loin, croiser les propositions autour des documents finalisés et de 3 tables rondes thématiques. Seront exposés : le livret des itinéraires, les cartographies collectives originales et celles réinterprétées par le collectif Hyacinthe, les parcours commentés dont les cartes imprimées et mises en ligne (cartographie sonore). L’un des objectifs de cette étape est la coproduction d’un diagnostic partagé du territoire -clef d’amorce de la phase 2- et d’un journal, document commun, livrable imprimé et diffusé aux acteurs en présence. Coordination : Antoine Mialon.

La double page du journal annexe, dédiée au processus participatif :

Lien vers la page archive du projet

Présentation

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Le collectif TOPOI expérimente des dispositifs de réciprocité * par une approche partagée des territoires qu’il traverse. Parce que l’urbain est l’affaire de tous, la conception des espaces publics ne peut se tenir à l’écart des gens qui les vivent. En d’autres termes, il s’agit de repenser nos espaces vécus communs par des pratiques collectives, ouvertes, transmissibles et fonctionnant en interaction.

Depuis 2003, nous avons expérimenté et affiné des séries d’approches sensibles et évolutives, qui se nourrissent des diversités de points de vue, des savoirs et singularités de chacun et de la complexité des systèmes à l’œuvre. Les protocoles mis en œuvre naissent des contextes urbains et humains pré-existants et construisent -par itérations et allers-retours successifs- les contenus et la pertinence de chaque projet.

Les actions et programmations urbaines proposées tentent de faire bouger quelques lignes au passage, elles révèlent et questionnent les situations rencontrées sous formes de traces inscrites, dessinées, superposées et transmissibles, de strates de savoirs, de cartes, de récits, de sons, d’images, de réseaux croisés. Ces expériences collectives engagent des processus qui ne peuvent prendre consistance que dans l’échange et le jeu d’interactions entre les acteurs en présence.

Il s’agit d’une démarche contextuelle et inclusive qui suppose la prise en compte d’une forme de réciprocité des savoirs entre les différents intervenants et contributeurs concernés, qu’ils soient « habitants » -des espaces de logement, de travail ou des espaces publics- riverains, commerçants, artisans, techniciens, passants réguliers, quotidiens ou plus ponctuels et/ou qu’ils soient les concepteurs, décideurs, élus, architectes, artistes, urbanistes, chercheurs, étudiants ou acteurs culturels impliqués dans les projets en question.

Nous évitons toute forme qui serait trop fermée ou préméditée, aucune recette pré-écrite n’est de mise. Nos pratiques laissent la place à l’autre, à la rencontre, à la transmission, à l’inédit et à l’improvisation. Nos dispositifs restent ouverts, ils évoluent et se nourrissent des dissensus, de la multiplicité des points de vues, des approches, des vécus et des contextes. Les contenus émergent au fur et à mesure autour d’ateliers publics in-situ menés sur des temps adaptables (de quelques jours à plusieurs années). L’intention sera toujours de creuser les questions soulevées sur plusieurs échelles temporelles du projet : à court, moyen et long terme.

Notre démarche nécessite forcément des espaces et des supports de partage réflexifs, interactifs, itératifs, conçus autour des savoirs croisés. Ces interfaces -fixes ou mobiles- sont considérées comme des outils d’analyse urbaine, de reconnaissance, de compréhension, de considération, d’accueil et de restitution; elles prennent des formes multiples, évolutives et toujours spécifiques. Elles supposent d’être activées sous forme d’interventions publiques réalisées avec les contributeurs impliqués.

Les dispositifs déployés sont repensés à chaque nouveau projet : ré-activations de lieux -d’espaces publics ou de lieux (ré-)ouverts au public- (ré-)écritures de règles du jeu, cartographies sensibles individuelles et collectives, séries d’entretiens retranscrits, diffusés ou rejoués, itinéraires, parcours commentés et documentés, performances, restitutions, actions et diffusions dans l’espace public avec les communautés, groupes ou individus concerné.e.s.

Ces médiums développent des processus de singularisation des lieux partagés. Ils font apparaitre par la superposition de données subjectives des points particuliers, des attracteurs étranges. Ils sont un moyen d’appréhension collective, de compréhension et d’analyse approfondies d’un territoire (ou d’un lieu) qui viennent définir les contenus et la pertinence des programmations urbaines et architecturales coproduites.

Il s’agit d’une approche holistique de la conception urbaine, qui tente d’assurer une responsabilité collective de la fabrication de notre environnement, de traiter des enjeux et des décisions communes. Nous intervenons sous forme d’invitations et de collaborations avec des citoyens, artistes, chercheurs, enseignants, étudiants, sociologues, anthropologues, géographes, curateurs, médiateurs culturels, associations, collectifs et agences d’architecture et d’urbanisme, structures artistiques et/ou pédagogiques indépendantes ou académiques, équipes municipales, élus et tout autre personne ou structure préoccupée par les questions urbaines.

Flore Grassiot & Antoine Mialon,
architectes DPLG, scénographes & programmistes.

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Champs spécifiques de pratiques : Diagnostics urbains et préconisations / programmations architecturales et urbaines /  consultation, participation et implication citoyenne / ateliers publics et participatifs / médiation inclusive / implications et rapprochements de différents publics et milieux (artistiques, techniques, politiques, scientifiques, populaires) / enseignement (conférences thématiques et workshops) / méthodologies et pédagogies ouvertes / outils cartographiques et de conceptions collectives / actions urbaines / pratiques transversales et transdisciplinaires / art contemporain & architecture / urbanisme alternatif & anthropologie urbaine / scénographie urbaine et d’exposition / programmation d’expositions, d’installations, d’évènements et performances / organisation de rencontres, tables rondes et débats / concours de marché public et commandes privées / conception, montage et gestion de projets / .

*Les dispositifs de réciprocité

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Plutôt qu’une exposition rétrospective de nos actions urbaines menées depuis 2003, en France, en Belgique et au Maroc, nous avons présenté au Syndicat Potentiel à Strasbourg ce que nous appelons les dispositifs de réciprocité déployés au fil des années, des projets et des contextes avec les acteurs urbains impliqués. Il s’agit d’interfaces d’échanges de savoirs, à la fois simples et évolutives, sur différents supports bricolés pour l’occasion et réadaptés à chaque situation.

Elles sont aussi une façon de rapprocher des milieux habituellement maintenus séparés, de mettre chacun sur un pied d’égalité donc de modifier sensiblement les rapports de forces et décisionnels, du moins le temps des projets. Ces renversements de rôles nous permettent notamment de reconsidérer les contextes étudiés, comprendre la complexité des situations urbaines à l’œuvre et finalement concevoir des modes d’actions collectives inédites et co-produites. Il s’agit ici de croiser nos démarches, de donner de nouvelles lectures transversales à nos parcours, à travers ceux mis en scène.

Ces interfaces d’échanges on été réactivées dans l’espace du Syndicat Potentiel. A la fois mises en jeu par le public et présentées en parallèle comme des objets-traces archéologiques de nos projets réalisés depuis 2003. Les contenus sont considérés comme des matériaux à restructurer; reliés par thématiques, dispositifs et protocoles, ré-agencés pour l’occasion.

Installation en complémentarité directe avec les rencontres du 8 octobre et en résonance avec le collectif HORIZOME, conçue dans l’idée que d’autres récits et d’autres fils soient tissés pendant toute la durée de l’exposition.